vendredi 2 septembre 2011

AUGMENTATION DE LA CAUTION POUR LA PRESIDENTIELLE A 65 MILLIONS Clarté/Dey Leer dénonce « une décision unilatérale »

La décision du gouvernement du Sénégal de fixer la caution pour la présidentielle de 2012 à 65 millions n’est pas du goût de tout le monde. Le Cadre de lutte et d’action pour la régularité et la transparence des élections (Clarté/dey leer) dénonce « une décision unilatérale ».


La décision du gouvernement de fixer la caution à 65 millions de francs CFA pour la présidentielle du 26 février 2012 est unilatérale, dénonce le Cadre de lutte et d’action pour la régularité et la transparence des élections (Clarté/dey leer).

Cette décision, selon cette structure, « n’est qu’un ingrédient de plus dans le cocktail explosif qui est en train de se constituer en direction de 2012 et dont le gouvernement est le principal responsable ».


Clarté/Dey Leer consent que la loi dispose que le montant de la caution est fixé par le ministre en charge des Elections, mais, ajoute que ce dernier doit prendre l’avis des partis légalement constitués.

Selon cette structure dirigée par le Professeur Amsatou Sow Sidibé, « ce montant n’a été fixé sur aucune base objective, car le pouvoir n’a jamais voulu procéder à une évaluation des élections passées pour, au moins, savoir combien elles ont coûté aux contribuables ».

Informations générales


                                                       
                              A  PROPOS  DE  VOUS


- Le Professeur Amsatou Sow Sidibé est la Première femme sénégalaise agrégée en droit


- Titulaire d’une Maîtrise à l’Université de Dakar – Faculté des Sciences Juridiques et    

  Économiques (1977).


- Certifiée de Droit et Économie des pays d’Afrique à l’Université Paris I Sorbonne (1978).


- Titulaire d’un Doctorat d’Etat à l’Université Paris II Panthéon. (1987).


- Diplômée de l’Académie de Droit International de la Haye en 1988.


- Ancienne vice-doyenne de la Faculté des Sciences- Juridiques et politiques (2001).


- Professeur Agrégée Titulaire de Chaire de Droit Privé à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (2003).


- Directrice de l’Institut des Droits de l’Homme et de la Paix.


- Première femme sénégalaise agrégée en droit ;


- Première vice-présidente de la Fédération des Juristes Africaines ;


- Première femme Présidente du Jury d’agrégation (Cames) ;


- Première femme membre de l’Observatoire National des Elections (ONEL) au Sénégal (

   1998-2000).


- Première coordinatrice du Réseau « Genre, Droits, Citoyenneté » de l’AUF (Agence 

  Universitaire de la       Francophonie 2004-2006).

- Coordonnatrice « SOS Droit à l’Education ».

- Commandeur de l’Ordre National du Mérite du Sénégal.

- Chevalier de l’Ordre National du Tchad.

- Chevalier de la Légion d’Honneur française.

- Nominée du projet « 1000 femmes» Prix Nobel de la Paix.

  Parallèlement, le Pr Amsatou Sow Sidibé engage un combat pour la promotion des droits des 

  femmes en  présidant le Réseau Africaine des Femmes Travailleuses (RAFET).


 Elle jubile à quelques jours du vote, par l’Assemblée nationale, de la loi sur la Parité (égalité   

 entre les hommes et les femmes devant les fonctions électives). A juste raison. Elle a piloté et 

 rédigé la première version du projet de loi sur la parité. Victoire, oui, mais le combat continue.

 Professeur Amsatou Sow Sidibé ne baisse pas les bras. Convergence des Acteurs pour la 

défense des valeurs Républicaines (CAR/LENEEN) vient d’être portée sur les fonts baptismaux. 

C’est son nouveau cadre de bataille. Avec en ligne de mire, « le mal partout du citoyen » : « 

L’éducation, la santé, l’habitat, la crise de valeurs, la manipulation constante des institutions, 

etc.,  la liste n’est pas exhaustive. »