vendredi 27 mai 2011

Amsatou Sow Sidibé vient de mettre sur pied la Convergence Citoyenne des Acteurs Pour la Défense des Valeurs Républicaines (C.A.R) avec comme Slogan "Leneen"


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Un de plus ! Après Moustapha Sy Djamil, Bara Tall, Youssou Ndour et Cheikh Tidiane Gadio, c’est au tour du professeur Amsatou Sidibé de mettre sur pied la Convergence citoyenne des acteurs pour la défense des valeurs républicaines (C.A.R) avec comme slogan « Leneen » (agir autrement). Avant-hier devant la presse, elle a tenu à préciser que les allégations selon lesquelles le régime est derrière son Mouvement, n’existent que dans l’esprit de ses détracteurs. Mieux, à ceux qui soutiennent qu’elle s’accroche à une éventuelle nomination à un poste de vice-présidente du Sénégal, Amsatou Sow Sidibé nie catégoriquement.
« Nous ne sommes rien sur cette terre, si nous ne sommes pas d’abord les esclaves d’une cause, celle des peuples et celle de la justice et de la liberté ».
 C’est en convoquant Frantz Fanon que le professeur Amsatou Sow Sidibé a essayé d’expliciter à la presse les objectifs de C.A.R. « Nos souffrances, qui sont celles des populations en général, nous ont amené à créer l’organisation citoyenne dénommée (Leneen) ou agir autrement. Notre engagement est le prolongement de l’action que nous menons depuis plus de trente ans ici au Sénégal, en Afrique et dans le monde », fait-elle savoir. Elle a aussi fait expliqué que la nouvelle structure constitue un cadre de veille, d’alerte, de réflexion, d’échanges et d’actions visant à susciter un sursaut salutaire.
 Cependant, Amsatou Sow Sidibé n’a pas du tout apprécié que certains pensent que le régime libéral est derrière son mouvement. « Non ! Le régime n’est pas derrière notre mouvement. En créant la Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines-Leneen, nous n’avons pas interrogé le régime. Nous nous demandons, d’ailleurs, s’il est au courant de sa naissance. Quand nous avions commencé ce travail, le régime n’était même pas encore en place », dit-elle, très en verve. Pour le poste de vice-présidente, Amsatou Sow Sidibé précise : « je peux vous assurer que la vice-présidence ne m’intéresse pas et ne m’a jamais intéressé. Je crains que ce soit une institution de plus, qui va grever le budget national ». Et d’ajouter : « la C.A.R n’est ni à gauche, ni à droite, encore moins au centre, mais elle est un mouvement humaniste et développementaliste, une organisation de la société civile, autonome des partis politiques, qui va se focaliser sur les urgences du pays, avec comme point focal, la restauration des valeurs républicaines. La présidentielle de 2012 n’est pas une préoccupation pour notre mouvement. La présidentielle de 2012 n’est pas une préoccupation pour nous ». Aussi, au cours du lancement de la CAR, Amsatou Sow Sidibé a-t-elle fait savoir qu’elle est une organisation populaire, qui se fond dans les masses, car « c’est avec le peuple que le Sénégal se fera ». 
« La culture des valeurs, qui participe d’une gouvernance au service des populations, pour des transformations politiques et sociales véritables, pour le renforcement des institutions, dans une démarche où l’impunité, la corruption, la partialité, et l’absence de culte de l’excellence vont céder la place à des valeurs de justice sociale, d’équité, de solidarité, de transparence et de performance ». Pour la loi sur la parité dans l’accès aux fonctions électives, elle soutient que « c’est une question de développement, de respect des droits humains, mais il ne faut pas en faire un fonds de commerce ». Elle a également déploré le désengagement des pouvoirs publics à travers la nouvelle réforme hospitalière, parce qu’elle pense que la gestion des hôpitaux incombe à l’Etat du Sénégal.
Samba THIAM
SOURCE : LAS QUOTDIEN

Blessure ayant coûté un œil à un étudiant en première année d’histoire : Amsatou Sow Sidibé demande au gouvernement de situer les responsabilités, et de sanctionner les coupables

 

 En visite à l’Université Cheikh Anta Diop, lors de la journée « Portes Ouvertes » des Etudiants du Mouvement Citoyen "MEECAR/LEENEN", Mme Amsatou Sow Sidibé est revenue sur la blessure ayant coûté un œil à un étudiant en première année d’histoire. Ainsi, la future candidate à la présidentielle de 2012 a demandé au gouvernement de situer les responsabilités et de sanctionner les coupables.

  Le chef du Mouvement Citoyen MEECAR/LEENEN, par ailleurs future candidate à "l’Election Présidentielle de 2012", le Professeur Amsatou Sow Sidibé, était en visite hier à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. C’était lors de la journée « Portes Ouvertes », organisée par les Etudiants de son Mouvement. Ces derniers, avec elle, ont effectué une marche allant de l’Avenue Balla Gaye (à côté du pavillon A) à Claudel. A l’arrivée, Mme Amsatou Sow Sidibé a fait des déclarations devant les membres et sympathisants de son Mouvement. Elle a indiqué que le but de cette journée est de massifier son mouvement au sein de l’Université, de pousser les jeunes (les étudiants en particulier) à prendre conscience et à participer à la vie de la nation à travers une rupture. « Une rupture avec ce qui se passe actuellement dans ce pays, à savoir, la mal gouvernance, l’insécurité, la cherté de la vie, les coupures d’électricité etc.), a-t-elle dit. Elle s’est prononcée sur le problème des 30 millions que Landing Savané auraient reçus chaque fin du mois, alors dans le gouvernement du Président Wade. Mme Amsatou  Sow Sidibé a affirmé que le régime de Wade a bousillé les ressources des Sénégalais, et a souvent détourné les fonds publics à des fins personnelles, ce qui a plongé le pays dans la situation actuelle. Abordant la question de l’énergie, elle a dit que le pays est dans l’obscurité, et la vie des populations en danger, car l’insécurité se fait sentir partout. Concernant la restauration de la peine de mort, le leader de MEECAR/LEENEN a fait savoir qu’elle a toujours été favorable à son application, et continue de croire à son importance. Car, selon elle, la peine de mort permettrait non seulement de dissuader, mais aussi, d’intimider les criminels et les bandits. Quant à sa restauration, elle appelle tous les acteurs à se réunir autour d’une table pour prendre une décision allant dans ce sens. Mais ses déclarations ont aussi porté sur la blessure de Saliou Sonko, un étudiant en première année d’histoire qui a perdu un œil, il y a quelques semaines, lors d’un mouvement de grève. Sur ce, elle s’est dit meurtrie voire profondément blessée par ce qui arrivé à cet étudiant, non sans dénoncer la passivité des autorités, ainsi que des étudiants sur cette affaire. Alors, elle demande au gouvernement de prendre en charge Saliou Sonko, de situer les responsabilités et que les coupables soient sanctionnés.

AMSATOU SOW SIDIBE SUR LE « DEAL » ENTRE WADE ET LANDING SAVANE : « On a bousillé les ressources des Sénégalais


Amsatou Sidibé réclame des explications sur le supposé deal de 30 millions par mois entre le président de la République, Me Abdoulaye Wade et le leader de And Jef, Landing Savané. Elle s'est prononcée sur la question lors des journées portes ouvertes des étudiants de son mouvement, Car/Leneen à la cité Aline Sitoe Diatta de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. S'adressant à ses militants, la candidate de la Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines (CAR/LENEEN) Amsatou Sow Sidibé a soutenu : « On a bousillé les ressources des Sénégalais. J'ai toujours dit que les ressources des Sénégalais avaient été pillées et partagées entre quelques rares personnes. Et c'est cela qui fait que le reste du Sénégal souffre.
Il n'y a pas d'électricité, le panier de la ménagère est troué, les agriculteurs sont fatigués, la jeunesse est plus que fatiguée parce qu'étant en chômage. La santé, les étudiants sont fatigués, nous n'avons pas les conditions de travail à l'université ». Mieux, elle demande que la lumière soit faite sur l'affaire.« Alors, si cet argent était utilisé à bon escient, on n’en serait pas arrivé là où nous sommes aujourd'hui au Sénégal », a dit Amsatou Sow Sidibé. A l'en croire, « la transparence, c'est la mère des vertus, on ne peut pas développer un pays, on ne peut pas s'occuper du bien-être des populations, on ne peut pas assurer la bonne gouvernance, s'il n'y a pas de transparence.
Je suis pour la transparence partout où c'est exigé ». Vu la recrudescence des violences, elle prône une réflexion sur le retour de la peine de mort dans des cas graves de crime au Sénégal afin de dissuader les criminels. Car selon elle, « nous apprenons en droit pénal ce qu'on appelle les facteurs criminogènes. Et parmi les facteurs criminogènes, figure le manque d'électricité.Quand tout est sombre, chacun fait ce que bon lui semble ». « Et je dis que j'incrimine la question de l'énergie pour ce qui se passe au Sénégal en matière d'insécurité. Il faut que l'Etat, le gouvernement prenne sérieusement la question de la sécurité parce que la vie des personnes est menacée, la sécurité physique des personnes est en danger. Et il y a une déstabilisation morale qui est en train de se produire » prévient-elle.

mardi 17 mai 2011

Amsatou Sow Sidibé élevée au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur


Amsatou Sow Sidibé élevée au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur
La cérémonie a eu pour cadre la résidence de la France sise au Cap Manuel, en présence de nombreuses personnalités dont des universitaires.
Evoquant le sens de cette décoration, le diplomate français à rappelé qu’elle a été ’’instituée par Napoléon dans le sillage libérateur de la révolution française’’. Elle reste ’’le signe d’un engagement pour des valeurs qui sont celles de notre république’’, a dit M. Rufin.
’’Vous en êtes particulièrement digne’’, a-t-il lancé à l’endroit du professeur Amsatou Sow Sidibé, enseignante à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Retraçant l’histoire de la Légion d’honneur, le président de la section sénégalaise de la Société d’entraide des membres de la Légion d’Honneur, Jacques Darribère, a quant à lui rappelé que cette distinction est partie de Boulogne-sur-Mer.
’’C’est quelque chose qui a été fait il y a 200 ans au moment où l’Empereur Napoléon se préparait à attaquer l’Angleterre à Boulogne-sur-Mer. Et il a voulu donner un peu de souvenir à cette période. Il a commencé à nommer des personnes qui étaient soit des militaires, soit des civils qui avaient fait beaucoup à l’époque’’, a-t-il expliqué.
Il a dit qu’en France, ’’à peu près 150 000 personnes sont aujourd’hui membres de la légion d’Honneur’’.
’’Pour un pays qui a 60 millions d’habitants, ce n’est pas un nombre très important. Mais c’est néanmoins important parce que ce sont en général des gens de très grande qualité qui ont été nommés parce que, précisément, ils avaient fait des tas de choses importantes dans leur carrière et rendu des services à la République’’, a-t-il souligné.



                                     
Amsatou Sow Sidibé élevée au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur
Amsatou Sow Sidibé élevée au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur

La cérémonie a eu pour cadre la résidence de la France sise au Cap Manuel, en présence de nombreuses personnalités dont des universitaires.
Evoquant le sens de cette décoration, le diplomate français à rappelé qu’elle a été ’’instituée par Napoléon dans le sillage libérateur de la révolution française’’. Elle reste ’’le signe d’un engagement pour des valeurs qui sont celles de notre république’’, a dit M. Rufin.
’’Vous en êtes particulièrement digne’’, a-t-il lancé à l’endroit du professeur Amsatou Sow Sidibé, enseignante à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Retraçant l’histoire de la Légion d’honneur, le président de la section sénégalaise de la Société d’entraide des membres de la Légion d’Honneur, Jacques Darribère, a quant à lui rappelé que cette distinction est partie de Boulogne-sur-Mer.
’’C’est quelque chose qui a été fait il y a 200 ans au moment où l’Empereur Napoléon se préparait à attaquer l’Angleterre à Boulogne-sur-Mer. Et il a voulu donner un peu de souvenir à cette période. Il a commencé à nommer des personnes qui étaient soit des militaires, soit des civils qui avaient fait beaucoup à l’époque’’, a-t-il expliqué.
Il a dit qu’en France, ’’à peu près 150 000 personnes sont aujourd’hui membres de la légion d’Honneur’’.
’’Pour un pays qui a 60 millions d’habitants, ce n’est pas un nombre très important. Mais c’est néanmoins important parce que ce sont en général des gens de très grande qualité qui ont été nommés parce que, précisément, ils avaient fait des tas de choses importantes dans leur carrière et rendu des services à la République’’, a-t-il souligné.



Amsatou Sow Sidibé invite les citoyens sénégalais à adhérer à Car-Leneen

La présidente de la Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines (Car-Leneen), Amsatou Sow Sidibé, a invité  les Sénégalais "soucieux d’inscrire’’ le pays "dans une dynamique de progrès" à rejoindre ce mouvement dont les activités ont été lancées le 12 Mai 2010.
 Mme Sidibé a appelé les citoyens sénégalais "épris de paix et soucieux d’inscrire notre pays dans une dynamique de progrès, de respect des droits et libertés, de stabilité, à rejoindre ce vaste rassemblement d’espoir afin de mener ensemble, dans le cadre des valeurs de la République, les actions qui nous interpellent".
La présidente de Car-Leneen a expliqué que cette nouvelle structure constitue "un cadre de veille, d’alerte, de réflexion, d’échanges et d’actions visant à susciter un sursaut salutaire".
"Nos souffrances, qui sont celles des populations en général, nous ont amenés à créer l’organisation citoyenne dénommée +Leneen+ ou agir autrement. Notre engagement est le prolongement de l’action que nous menons depuis plus de trente ans ici au Sénégal, en Afrique et dans le monde", a indiqué le professeur Amsatou Sow Sidibé.
Elle a dit qu’il est nécessaire d’"amplifier cette lutte en l’élargissant à tous les patriotes du pays, hommes, femmes, jeunes, troisième âge, intellectuels, paysans, ouvriers, pêcheurs, cadres des administrations centrales, locales et du secteur privé, ainsi qu’à toutes les personnes partageant nos idéaux".
"Ensemble, nous exercerons une veille active sur la Constitution, les institutions et les procédures d’exercice de la vie démocratique", a soutenu Mme Sidibé.
La présidente  Car-Leneen a également expliqué que cette association qui se veut membre de la Société civile aura pour credo "la culture des valeurs qui participent d’une gouvernance au service des populations, pour des transformations politiques, économiques et sociales véritables, pour le renforcement des institutions".
"Nous sommes des humanistes et des développementalistes, nous sommes autonomes par rapport aux partis politiques, nous allons apporter des critiques constructives aux uns et aux autres", a-t-elle fait valoir.
Sur cette base, le professeur Amsatou Sow Sidibé s’est exprimé sur des sujets d’actualité relatifs notamment à la parité, à la nomination d’une vice-présidente et à la nouvelle réforme hospitalière.
Parlant du poste de vice-président, elle a dit craindre "que ce soit une institution de plus qui va grever le budget national’’. ’’Je peux vous assurer que la vice présidence ne m’intéresse pas et ne m’a jamais intéressé", a-t-elle cependant précisé.
S’agissant de la loi sur la parité entre hommes et femmes dans l’accès aux fonctions électives, qui doit être examinée vendredi, elle a noté que "c’est une question de développement, de respect des droits humains", mais il ne faut pas en faire "un fonds de commerce".
De même, le désengagement des pouvoirs publics, projeté à travers la nouvelle réforme hospitalière récemment annoncée, n’est pas du goût de Mme Sidibé, qui pense que "la gestion des hôpitaux incombe à l’Etat du Sénégal".


CONVAINCUE DE LA CHUTE DU RéGIME LIBERAL EN 2012 : Amsatou Sow Sidibé fête déjà l’alternance de l’Alternance


Le leader du mouvement citoyen Car/Lennen, le Pr Am­sa­tou Sow Sidibé demeure convaincue que la chute de Me Wade et son régime est plus qu’évidente du fait du « désespoir » qui a fini par gagner les populations, particulièrement les jeunes. S’il y a un leader politique aussi con­vaincu du départ de Me Wade et de son régime libéral en 2012, c’est certainement le Pr Amsatou Sow Si­dibé leader de Car/Leneen. En ef­fet, cette universitaire fête « par anticipation le 1er anniversaire de la renaissance de l’espoir en 2013 ». Hier, bien après la conférence de pres­se qu’elle a donnée, Mme Sidibé revient sur les raisons de son optimisme : « On parle beaucoup de renaissance, pourtant ce sont de dignes fils du pays qui se sont immolés à cause d’un désespoir. » Un désespoir exacerbé par la promotion de la « culture du clientélisme, du favoritisme ». Ces facteurs traduisent, selon elle, une « déchirure du contrat so­cial » qui liait le pouvoir et le peuple.

Pour « faire revivre » ce contrat de confiance, le leader de Car/Leneen propose le remède suivant : « Re­pla­cer l’homme au centre des préoccupations en faisant respecter les droits humains des citoyens. Rap­peler que le pouvoir appartient au peuple et non à un groupe d’individus qui se partage les ressources nationales (…), qui infantilise les po­pulations en leur faisant voter mo­yennant 2 000, 5 000, 10 000 francs, des tee-shirts ou un sandwich. » Elle appelle par conséquent les Séné­galais à un « sursaut national » en s’inscrivant massivement sur les listes électorales dont elle propose la prorogation de la date de clôture jusqu’à la fin du mois de juillet. La raison : « De manière volontaire, les acteurs qui devaient permettre aux citoyens d’acquérir une carte d’identité et de s’inscrire sur les listes ont fait un blocage au profit de leurs propres militants. » Ne lui parlez surtout pas des cartes d’identité en souffrance dans les commissariats, comme l’avait déclaré le ministre de l’Intérieur, car le Pr Amsatou Sow Sidibé est scandalisée. « Est-ce que dans un pays organisé on peut avoir 25 000 cartes non distribuées », se demande-t-elle. « C’est de l’informel inadmissible et intolérable. Chaque carte d’identité devait avoir sa destination et son destinataire. C’était au ministère de l’Intérieur de l’organiser. » Le leader de Car/Leneen s’est en outre prononcé sur les Assises nationales. Bien qu’elle ait signé la Charte démocratique et de bonne gouvernance, elle y émet des réserves. La première est relative à la transition : « Nous pensons que le Sénégal regorge de personnes ressources de qualité qui, réunies en équipe, pourront faire du pays un pays émergent sans pour autant faire subir aux Sénégalais le calvaire d’une campagne électorale permanente », argumente-t-elle. Avant de poursuivre : « En 2001, on a fait une nouvelle Constitution et on n’a pas eu de transition. L’important, c’est de faire une bonne Constitution ainsi que les réformes nécessaires. C’est le régime en place qui doit faire ce travail. » Sa seconde réserve porte sur le type de régime. Elle indique : « Les Assises nationales ont proposé le régime parlementaire que nous ne partageons pas. Nous préférons poursuivre la réflexion et trouver une solution médiane. » En d’autres termes, précise l’universitaire, « il faut un régime consensuel pour le Sénégal ».

Naissance de CAR/Leneen

Le professeur de droit à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Amsatou Sow Sidibé, a procédé, , au lancement de CAR/Leneen Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines  (CAR)/Leneen (une alternative, en wolof). Ce nouveau mouvement citoyen entend jouer un rôle «de veille et d’alerte».
CAR/Leneen se veut «autonome par rapport aux partis politiques». «Il n’est pas question pour nous de nous allier à un camp. Nous sommes des humanistes, des développementalistes» . Nous ne sommes ni à gauche, ni à droit, ni au centre. Nous ne sommes pas un parti politique, nous sommes une association.
Mme Sidibé et ses alliés ne vont pas, non plus, être «un bureau d’études pour le gouvernement». Plutôt, ils se considèrent comme un groupe prêt à émettre des «critiques constructives», quand c’est nécessaire. «Nous voulons que les tripatouillages cessent, que les institutions restent crédibles. Nous sommes un organe de veille et d’alerte d’abord. Nous allons agir et vous verrez».
A en croire Mme Sidibé, chaque fois que l’Etat posera un acte contraire aux intérêts des citoyens  le mouvement le dénoncera «en s’adressant directement au gouvernement». A celui-ci, justement, elle reproche les violations impunies des droits de l’homme, la mal gouvernance, le tripatouillage constitutionnel, les dysfonctionnements dans le secteur de l’éducation, l’inefficacité  des politique agricoles…
Le leader de CAR/Leneen suggère des retrouvailles entre les mouvements citoyens dans le cadre de son combat pour la restauration de la transparence, la bonne gouvernance, le respect des droits humains, la justice sociale…
CAR/Leneen est un mouvement constitué  d’universitaires, d’agriculteurs, de ménagères, entre autres Sénégalais. Le médiateur de l’université Cheikh Anta Diop, Buuba Diop, en est le deuxième vice-président.


                  Notre mouvement est de la société civile, mais nous faisons de la politique’

‘Notre mouvement est, au jour où nous parlons, une association parce que le Code des obligations civiles et commerciales du Sénégal ne connaît que deux types d'organisations : les partis politiques et les associations. Pour le moment, nous ne sommes pas un parti politique. Nous ne pouvons donc être qu'une association. Mais c'est une association qui évolue dans la société civile, mais qui fait de la politique au sens noble du terme : l'art de gérer la cité. Quand vous prenez l'humain, ses aspects civils, ses aspects politiques, ses aspects économiques, sociaux, culturels, environnementaux, paix, développement, mais vous êtes obligé de faire de la politique. C'est la vie de tous les jours. Nous faisons de la politique parce qu'il faut voir comment organiser la réalisation des intérêts supérieurs de l'humain. Pour cela, il faut absolument faire de la politique. Mais nous, nous refusons de prendre en charge, et pour l'avenir nous refuserons aussi, de nous mouiller dans l'aspect spéculatif de la politique et dans l'aspect négatif de la politique, dans l'aspect non éthique de la politique. Mais nous ferons la politique de développement surtout, de respect des droits humains et des libertés.

dimanche 15 mai 2011

LES OBJECTIFS DE CAR LENEEN :

Se fixe comme objectif, la lutte contre l'impunité, la promotion de la médiocrité, le nivellement par la bas entre autres maux qui gangrène aujourd'hui malheureusement la société sénégalaise selon "le Professeur Amsatou Sow Sidibé, agrégée des facultés de droit. "Le citoyen sénégalais a mal partout, l’éducation, la santé, l'habitat, la crise de valeurs, la manipulation constante des institutions, etc." "Dans un tel contexte, les membres de la société civile sont fondés, aux côtés de toutes les forces vives de la nation sénégalaise, à s'impliquer par devoir dans la recherche des solutions aux multiples problèmes qui assaillent les Sénégalaises et les Sénégalais",  "CAR LENEEN  reste ouverte à toutes les Sénégalaises et à tous les Sénégalais épris de justice sociale et de paix"

POLITIQUE Amsatou Sow Sidibé Accuse : ‘ Il Y A Une Sensation De Sabotage En Direction De La Présidentielle De 2012 ’ ’


Le démenti du ministre de l’Intérieur sur le blocage des cartes d’identité en vue d’empêcher les jeunes de s’inscrire sur les listes électorales n’y a rien changé. Le débat sur l’affaire des cartes d’identité nationale continue de plus belle. Et, après Bennoo, c’est au tour de Amsatou Sow Sidibé, candidate à l’élection présidentielle, de revenir à la charge. ‘Il y a une mascarade qui ressemble à une catastrophe voulue. Une sensation de sabotage, du vrai sabotage en direction de la présidentielle de 2012’. Parce que, poursuit Amsatou Sow Sidibé, ‘beaucoup de gens ne sont pas inscrits sur les listes, simplement parce que les acteurs désignés pour l’organisation de ces inscriptions en vue de ce rendez-vous majeur qu’est l’élection présidentielle, ont fait black out’. Et c’est encore ‘plus grave, plus catastrophique’ pour notre pays qui se veut être un pays démocratique lorsque, ajoute-t-elle, ‘on parce que quelque part ces pièces d’identité et qu’on demande aux populations de quitter des coins les plus reculés pour venir les chercher’. Selon la candidate de Car/Leneen qui faisait hier, face à la presse, ce travail incombe à l’Etat qui a failli dans sa mission. Or, explique l’universitaire, l’Etat est le premier responsable de la réalisation des droits des personnes et, spécialement, les droits politiques du citoyen. C’est pourquoi, dit-elle, ‘nous demandons au ministre de l’Intérieur de proroger la date de l’inscription sur les listes électorales pour permettre aux Sénégalais d’exercer un acte élémentaire, civique et politique’.
Prorogation de la date des inscriptions sur les listes

Autre manquement souligné, toujours en perspective de la présidentielle de 2012, les Sénégalais dont l’inscription sur les registres de l’état civil n’a jamais été réalisée. Ces personnes n’ont pas d’existence juridique et l’Etat devait s’atteler à leur trouver un acte par l’organisation d’audiences foraines. C’est le cas, par exemple indique Amsatou Sow Sidibé, ‘des populations du Plan Jaxaay qui ne sont pas en mesure de demander des extraits de naissance par la procédure des audiences foraines. Elles sont ballotées entre différentes juridictions et aucune d’elles n’est capable d’organiser les audiences foraines pour ces populations. C’est une autre violation des droits politiques de la personne humaine et même du droit à l’existence de l’individu. Ces personnes réclament des audiences foraines et si l’Etat ne le fait pas c’est qu’il est en train de commettre des fautes lourdes’, fait-elle savoir.

Sur l’utilisation des récépissés de dépôt de demande de carte d’identité, pour des inscriptions sur les listes électorales, la candidate de Car/Leneen prévient : ‘Tout ce que nous demandons c’est que ces récépissés qui ne sont pas des pièces d’identité ne soient pas utilisés pour organiser une fraude massive’. Aussi, invite-t-elle dans la même lancée le ministre de l’Intérieur à vérifier le fichier électoral pour savoir s’il ne comporte pas de doublon. Parce que ‘les doublons sont une dangerosité inégalée. Je suis persuadée que ça existe. Nous n’incriminons personne, mais nous demandons le contrôle du fichier électoral’, demande Mme Sidibé.

CHARTE DES ASSISES NATIONALES : Les réserves d’Amsatou Sow Sidibé

Le fait de n’avoir pas signé la charte des Assises nationales n’empêche pas Amsatou Sow Sidibé d’émettre des réserves sur certains points de ce document. Il s’agit, entre autres, de la transition et du système politique proposé par les Assises. Sur le premier point, la candidate de Car/Leneen à l’élection présidentielle n’est pas favorable à une transition. Parce que, explique Amsatou Sow Sidibé, ‘nous pensons que le Sénégal regorge de personnes ressources et de qualité qui, réunies en équipe pourront faire du Sénégal un pays émergent sans avoir à faire vivre au peuple sénégalais, le calvaire d’une campagne électorale permanente. S’il y a une transition, au bout d’un ou deux ans, il y aura encore d’autres élections’.

La deuxième réserve porte sur le système politique proposé par les Assises. A ce niveau, l’universitaire, agrégée en droit privé, estime que ‘la réflexion doit être poursuivie’.