lundi 18 juillet 2011

Amsatou Sow Sidibé compare le Sénégal à "un pays en guerre"


La Présidente du mouvement CAR/LEENEN, Amsatou Sow Sidibé, a comparé hier le Sénégal à un pays qui est en guerre. «Si on n’a aucun franc à la maison, dites moi si on n’est pas presque mort. On est presque mort», a souligné celle qui se déclare candidate pour la Présidentielle de 2012, qui était l’invité de l’émission dominicale Opinion de Walf/Tv.

«Le peuple est fatigué et ne peut pas toujours se payer les trois repas quotidiens. Il y a des maisons où pendant deux jours la marmite ne bout pas. Ça, c’est mourir. C’est une autre forme de mort», a-t-elle ajouté.
«Quelqu’un me disait que j’ai développé la théorie de "gabar diassi" le fait de tirer du repas du midi le diner, signe de pauvreté extrême". Le "gabar diassi" est devenu presque comme !», a raconté le Professeur qui ajoute : «maintenant, c’est quand on est un peu aisé qu’on fait du "gabar diassi". C'est-à-dire préparer un repas et le manger plusieurs fois», a raconté l’agrégée de droit, titulaire de chair.

Par ailleurs, l’enseignante à l’Université Cheikh Anta Diop a nié avoir été contactée pour occuper la vice-présidence. Elle estime que «manger le fruit de la vice-présidence, serait pour elle,, peut-être, trahir le peuple sénégalais». «Je ne suis pas intéressée par le poste de vice présidence parce que ce serait de la gabegie et du gaspillage», a développé Mme Sow Sidibé.

«Les Sénégalais sont fatigués. Les Sénégalais ont besoin d’énergie. Les paysans et la jeunesse ont besoin d’être soutenus», a détaillé le Professeur de droit qui atteste n’avoir jamais sollicité de poste de ministre. «Je n’ai jamais demandé un poste de ministre au président de la république. Ni sous l’ancien régime ni sous le régime actuel», jure-t-elle en ajoutant : «Si je voulais être ministre, je l’aurais été depuis longtemps»

Pour le fonctionnement de son mouvement, le Professeur Amsatou Sow Sidibé assure que les financiers sont sur place. «J’ai des bailleurs dans le peuple», révèle-t-elle. C’est eux qui permettent actuellement au mouvement citoyen CAR/LENEN de mener ses activités», poursuit-elle.
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