vendredi 26 août 2011

Le Mouvement Banlieue Bleue lâche le PDS pour "CAR LENEEN."



A 6 mois environ de "l’élection présidentielle de 2012", c’est le ralliement des mouvements alliés du Parti démocratique sénégalais (PDS) vers Bennoo. Plusieurs mouvements, lancés il y a quelques mois pour soutenir le candidat du PDS, Me Wade, ont disparu dans la banlieue.

Certains de leurs responsables se retrouvent désormais dans Bennoo.  Parmi eux,  le "Mouvement Banlieue Bleue" que préside Mame Thierno Guèye. Ce dernier, lors du lancement de son Mouvement il y a des mois face à la presse, avait juré sur le Saint Coran qu’il usera de toutes ses forces, et avec sa structure, pour la réélection au 1er tour du président de la République. Malheureusement pour lui, avec la conjoncture ac­tuelle où joindre les deux bouts est  très difficile au niveau de la  banlieue, beaucoup de ses militants et sympathisants ont quitté son mouvement pour rejoindre l’opposition.

Aujourd’hui  Mame  Thierno  Guè­ye,   qui se retrouve seul,  milite  désormais au niveau du "Mouvement 
Car Leneen de Mme Amsa­tou Sow Sidibé"qui l’a accueilli à bras ouverts. «C’est vrai que j’avais lancé un mouvement qui avait comme objectif de soutenir le président de la République, mais j’ai décidé de quitter, parce que le PDS est un parti qui ne suscite plus l’espoir ; et les gens qui y sont ne disent jamais la vérité. Tu t’investis, mais personne ne t’encourage.

Aujourd’hui, j’ai ouvert les yeux, et il est temps que le pays soit redressé», affirme M. Guèye. Avant de poursuivre : «Les hommes ont suffisamment fait leurs preuves, mais jusqu’à présent il n’y a pas de changement.

Donc, il est temps qu’une femme prenne les rênes pour une bonne  gouvernance. Et ''Mme Amsatou Sow Sidibé" a toutes les qualités requises pour gérer ce pays.» Le président du Mouvement Banlieue Bleue a lancé un appel aux Séné­galais pour leur dire "qu’il est temps de vite faire un choix». Pour ce faire, il leur propose "Mme Sidibé de Car Leenen".

jeudi 25 août 2011

Car Leenen : le récépissé de Mme Sidibé et rien d'autre


La présidente du mouvement Car-Leenen, Amsatou Sow Sidibé, exige la délivrance du récépissé de son mouvement, qui tarde à venir selon elle.

L’universitaire dénonce la politisation du dossier et menace de dérouler un plan d’action pour obliger le ministre de l’Intérieur. « S’il ne donne pas notre récépissé, il y aura un autre 23 du mois. 

 S’il ne fait rien d’ici une semaine, nous allons tenir un point de presse exclusivement sur ce point et décliner la conduite à tenir. Notre mouvement ne quémande pas, ne demande non plus, mais exige ses droits », a-t-elle fait savoir hier, au cours d’une visite à Pikine pour s’enquérir de la situation des populations des zones inondées. « Nous interpellons le ministre de l’Interieur et nous le mettons face à ses responsabilités.

Pour des raisons purement politiques, il semble que Car Leenen le perturbe. C’est pourquoi il refuse de nous donner notre récépissé », martèle Mme Sidibé, candidate à la présidentielle de 2012.

mercredi 24 août 2011

Amsatou Sow Sidibé : « Le 4ème président du Sénégal sera une femme », AKN soutient sa candidature


Racontant une anecdote et faisant référence au coran, Amsatou Sow Sidibé a laissé entendre que le 4ème président du Sénégal sera une femme. En effet, la sourate 4 du coran est intitulé « la femme ».

Le leader de Car Leneen tient toujours à sa candidature. En effet, Amsatou Sow Sidibé qui était une des animatrices du « Ndogou débat » organisé par Ahmet Khalifa Niasse et qui avait pour thème, « Droits économiques, politiques et sociaux de la femme du temps du prophète », a indiqué qu’elle tienne toujours à sa candidature et demande au peuple sénégalais de voter pour lui.

D’ailleurs, racontant une anecdote tout en interprétant le coran, Amsatou Sow Sidibé a souligné que « le 4ème président du Sénégal sera une femme ». « Je vais vous raconter une anecdote. Un jour un médecin nous a demandé si nous connaissons la première sourate du coran, nous avons répondu oui, la deuxième, oui, la troisième oui et la 4ème nous avons dit oui. C’est intitulé « les femmes ».

 Et comme au Sénégal nous avons un premier président homme, un deuxième homme, un troisième homme, le quatrième sera une femme », a-t-elle affirmé dans un ton plein d’humour.

Ainsi même si elle n’est pas sûre d’être la candidate du Groupe des quatre (G4) composé de Mamadou Touré, Ibrahima Fall, Arouna Ndoffène Diouf et elle, la présidente de Car Leneen promet d’être sur la ligne de départ le 26 février 2012. « Il n’est pas imaginable qu’il n’est pas de candidate en 2012 », a-t-elle dit. Avant d’ajouter, « je suis candidate et je demande au peuple sénégalais de voter pour moi ».

Ahmet Khalifa Niasse : « Je soutiens Amsatou »

En attendant que son parti se saisisse de la question, le leader du FAP porte "la candidature de Amsatou Sow Sidibé".  Amsatou Sow Sidibé est une puritaine, une femme qui ne sait pas mentir , a d’abord indiqué Ahmet Khalifa Niasse. Qui ajoute, « elle est une idéale qui appartient à nous tous ». C’est pourquoi « je soutiens sa candidature ». Le leader du FAP a aussi précisé que même Me Wade aimerait voter pour Amsatou Sow Sidibé, car il a voulu faire d’elle son premier ministre.

lundi 8 août 2011

Entretien de Amsatou Sow Sidibé Présidente de la Convergence des Acteurs pour la Défense des Valeurs Républicaines "Car Leneen" candidate aux Présidentielles de 2012".

Les femmes savent que si une femme est élue, leurs préoccupations seront mieux prises en compte. Une femme qui prend le pouvoir est une mère qui a des garçons et des filles et qui ne saurait discriminer aucun genre.  
Corps: 
 

iKNOW Politics : Merci de nous accorder cet entretien, parlez nous d’Amssatou Sow Sidibé, quel est votre parcours ? Comment êtes-vous entrée en politique?
Amsatou Sow Sidibé : Amssatou est une femme sénégalaise professeure agrégé en Droit et titulaire  de Chaire de droit privé. Je suis Directrice de l’Institut des Droits de l’Homme et de la Paix de l’Université de Cheick Anta Diop. J’ai un parcours académique de plus de trente ans et j’ai formé des générations entières car plus de 4000 jeunes sont formés chaque année et deviennent des hauts cadres du pays.  
Amsatou est une femme sénégalaise qui a mené des activités de terrain car je préside le Réseau Africain des Femmes Travailleuses (RAFET) qui est implanté dans plus de 40 localités du Sénégal et dans certains pays africains. Amssatou a beaucoup travaillé pour le droit des femmes. Je suis à l’origine de la première proposition de loi sur les violences faites aux femmes, car une de mes études avec les femmes parlementaires du Sénégal a été utilisée par Ministère de la justice pour élaborer le projet de loi. L’idée d’une loi sur la parité est née dans mon bureau.
Amsatou est une femme qui a beaucoup inspiré la loi sur la santé de la reproduction.
Amssatou est une femme qui a impulsé au Sénégal beaucoup de réformes en faveur des femmes. Amssatou a soutenu les enfants en créant « SOS droit à l’éducation » et en faisant en sorte que le Sénégal échappe à une année blanche qui aurait affecté les étudiants. Amssatou a initié les premières assises nationales en regroupant dans un amphithéâtre le parti au pouvoir, l’opposition et la société civile pour réfléchir sur la situation politique du pays. Au cours de cette rencontre, Amssatou a demandé aux étudiants de retourner en classe.
iKNOW Politics : A quel moment avez-vous décidé d’entrer en politique, quel a été le déclic ?
Amssatou Sow Sidibé : Le déclic n’est autre que la situation générale du pays. Le Sénégal est devenu un grand malade. Le bateau est entrain de prendre eau de toute part, les « bras » femmes et hommes doivent sauver le bateau qui chavire. Ce sont les souffrances des Sénégalais toutes tendances confondues, les tripatouillages des instruments juridiques et l’affaiblissement des institutions. Toutes ces décennies d’expérience nous obligent de nous mettre à la disposition du peuple Sénégalais. Si nous n’agissons pas nous serons complices. Pour toutes ces raisons nous avons crée un mouvement citoyen parce que le dernier mot revient au peuple qui malheureusement n’est pas respecté. Ce mouvement intéresse beaucoup les sénégalais, qui constatent que pendant des décennies nous n’avons pas évolué normalement et nos droits ont été grignoté, grignoté. Le peuple sénégalais aspire à la rupture, nous avons donc crée la Convergence des Acteurs pour la Défense des Valeurs Républicaines « CAR Lenen ». La rupture par rapport à ce que nous avons vu jusqu’ ici.  
La rupture par rapport à la gabegie, la rupture par rapport au clientélisme, à la déperdition de valeurs, au manque de compétitivité et à l’infantilisation des populations. Il faut un sursaut national afin de placer l’homme au centre des préoccupations.
iKNOW Politics : Depuis votre arrivée sur la scène politique, quels sont les défis majeurs que vous rencontrez ?
Amssatou Sow Sidibé : Je rencontre beaucoup de sympathie au Sénégal et dans la diaspora. Ils se disent enfin l’espoir à travers une femme, une mère sensible aux problèmes des sénégalais. Ils se disent qu’ils ont devant eux une femme qui a prouvé ses compétences. J’ai beaucoup de sympathisants hommes, femmes et jeunes. Le grand défi que je rencontre et qui a toujours constitué un frein pour l’avancement des femmes en politique est celui des moyens. La faible représentation des femmes aux postes décisionnels est souvent une résultante du manque de moyens dont les femmes politiques sont confrontées. Personnellement j’ai dépassé certains blocages tels que le maintien du socle familial. En tant que femme engagée, j’ai toujours été soutenue par mon époux et ma famille, ce qui reste problématique c’est la question des moyens. Le financement des femmes candidates doit être résolu en utilisant notamment des mesures discriminatoires pour une meilleure représentativité des femmes. Le changement ne doit pas seulement être un discours, il faut des mesures concrètes d’accompagnement des femmes.
iKNOW Politics : Vous l’avez dit l’idée d’une loi sur la parité est née dans votre bureau, un an après son adoption qu’en-est-il de son application?
Amssatou Sow Sidibé : Partout même en brousse les femmes parlent de la parité. Dans parité elles mettent le leadership et réclament cette parité. Je trouve que cela est déjà un grand succès. Plusieurs femmes trouvent que ma candidature est tout à fait normal ce qui n’était pas acquis à une époque. Elles disent qu’elles ont toujours soutenu les hommes et maintenant que la parité est adoptée elles doivent soutenir une femme. Les femmes savent que si une femme est élue, leurs préoccupations seront mieux prises en compte. Une femme qui prend le pouvoir est une mère qui a des garçons et des filles et qui ne saurait discriminer aucun genre.  
iKNOW Politics : Que pensez vous d’une initiative comme iKNOW Politics qui à travers les nouvelles technologies fait la promotion des femmes en politique ?
Amssatou Sow Sidibé : iKNOW Politics est une excellente politique pour promouvoir le leadership féminin qui est une question de droits humains et de développement. Comment développer un pays en marginalisant plus de la moitie de la population ? Nous ne devons pas ignorer les femmes qui sont une ressource humaine à valoriser.  Il faut une politique franche pour que la parité soit véritable. Au Sénégal, depuis l’indépendance nous avons eu trois présidents hommes et le Sénégal ne s’est pas développé. Il est temps que nous essayons une femme. Les femmes gèrent tout, et font plusieurs choses à la fois, donnons la chance à celles qui sont compétentes de nous emmener vers le changement tant attendu.  
iKNOW Politics : Quel appel faites vous aux femmes ?
Amssatou Sow Sidibé : Je demande aux femmes d’appuyer ma candidature, j’ai fais mes preuves, j’ai une décennie d’expérience et je demande aux femmes de s’unir autour de ma candidature pour qu’enfin le changement arrive au Sénégal.